Jean Cocteau Inspiration

Jean Cocteau


Jean Cocteau est né à Maison-Lafitte en 1889.
Issu d’une famille de la grande bourgeaoisie parisienne, Cocteau fait ses études au Lycée Condorcet à Paris.
Il est âgé de neuf ans lorsque son père se suicide. Cocteau est renvoyé du lycée Condorcet en 1904 pour indiscipline.
A 19 ans il fait la connaissance du grand tragédien Edouard de Max. Ce dernier est subjugué par l’écriture de Cocteau et organise en son honneur une matinée poètique où les poèmes du jeune auteur sont lus. L’année suivante Cocteau fait la connaissance de Marcel Proust et de la contesse de Noailles et publie son premier recueil de poèmes, « La lampe d’Aladin ».

En 1912, Cocteau fait la connaissance de Stravinsky et de Diaghilev, « Le sacre du printemps » crée l’année suivante sera un échec auprès du grand public.
Pendant l’année 1914, Cocteau est ambulancier en Champagne ; l’année suivante, il rencontre Satie, Picasso, Braque et Derain et participe à diverses manifestations artistiques à leurs côtés, parmi lesquelles la première du ballet réaliste « Parade » avec Diaghilev, musique de Eric Satie, décors de Picasso. Cocteau publie les poèmes du « Cap de Bonne espérance » , « L’Ode à Picasso », « Le Coq et l’Arlequin », « Le Potomak » en 1919 et fait la connaissance de Raymond Radiguet avec lequel il crée « Le gendarme incompris » et fonde la revue « Le Coq » en 1920. Cocteau publie nombre d’ouvrages au début des années 20, « Thomas l’imposteur », « Le grand écart », « L’Ange Heurtebise ».
Le 20 décembre 1923, Radiguet meurt subitement, Cocteau en est très affecté et déclare ne plus vouloir écrire.
Par désespoir, l’artiste commence à s’adonner à l’opium et malgré des cures de désintoxication, il consommera des drogues jusqu’à la fin de sa vie.
En 1928, Cocteau fait publier « Le livre blanc », sans nom d’auteur ni d’éditeur.

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Double visage d'ange

Double visage d’ange

 

 

Le style Jean Cocteau

À côté du théatre,
du cinéma et de l’écriture,
il convient d’ajouter encore à la palette
des talents de Cocteau celui de dessinateur et de peintre.

L’artiste a ainsi illustré plusieurs ouvrages d’estampes,
il a également décoré les Chapelles de Villefranche et de Milly-la-forêt
ainsi que la salle des mariages de Menton.

On lui doit aussi de nombreuses lithographies et gravures,
ainsi que des dessins.
La ville de Menton lui a dédié 2 musées.

La première d' »Orphée » a lieu en 1926 et l’année suivante voit la première d' »Oedipus Rex ». En 1929, Cocteau publie « Les enfants terribles », il est hospitalisé l’année suivante 40 jours en raison d’une typhoïde.
L’artiste rencontre Jean Marais en 1939. La justice le condamne à une forte amende pour usage de stupéfiants. Les années 40 sont les années du succès pour Jean Cocteau (première des « Monstres Sacrés », tournage de « La Belle et la Bête » et surtout triomphe d' »Antigone » à l’Opéra de Paris et du film « L’Eternel Retour »). En 1953, Cocteau est président du Jury du Festival de Cannes. L’année suivante, il est victime d’un infarctus du Myocarde.

Jean Cocteau est élu à l’Académie française le 3 mars 1955 ; reçu par André Maurois, Cocteau décrit la Coupole comme « quelque grotte sous-marine, une lumière quasi surnaturelle d’aquarium et sur des gradins en demi-cercle, quarante sirènes à queues vertes et à voix mélodieuses ».
À la suite d’une nouvelle attaque cardiaque, Cocteau écrit « Requiem » en 1955, son testament poétique.
En 1960, l’artiste tourne « Le testament d’Orphée » avec l’aide financière de François Truffaut.

Jean Cocteau est mort le 11 octobre 1963.

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