Nadege Oganesoff Peintre

Nadège Oganesoff peint l’Afrique noire


Cet amour pour l’Afrique noire,
je ne me l’explique pas !

A chaque exposition, à chaque manifestation, elle étonne, surprend, émeut par son talent.
Il suffit de lire et d’entendre les nombreux compliments et encouragements que lui témoignent les passionnés d’art, les amoureux de l’Afrique et les amis des animaux.

Sans jamais avoir appris à dessiner, Nadège est admise à l’école Boulle à Paris et commence sa vie professionnelle comme graphiste-illustratrice dans le monde des arts graphiques et de la pub à la fin des années 1970.

Maîtrisant maintes techniques, Nadège Oganesoff considère sa discipline comme un mode de transmission des idées, des images et des sensibilités.
Cinq techniques sont particulièrement prisées par l’artiste : l’acrylique, l’aquarelle, les crayons de couleurs, la gouache et le pastel gras.

Découvrir ses œuvres :   www.nadege-oganesoff.fr

Quand on demande à Nadège quel avait été son premier contact avec l’Afrique et pourquoi elle nourrissait cette passion pour ce continent, elle répond avec humour :
« un éléphant en plastique vert » que ses parents lui avaient acheté lorsqu’elle avait 3 ans.

« Cet amour, je ne me l’explique pas, cela a toujours été en moi, dit-elle.
L’art africain me passionne, sa pureté, sa simplicité, son message me fascinent.
La faune, la flore, l’horizon du continent africain me font penser à un héritage du paradis.
La femme africaine est belle, elle porte les couleurs comme personne sur la planète.
Le peuple africain est un grand peuple, beau, fier, intelligent.»

Mais son premier et véritable contact avec le continent africain est survenu à la suite d’un concours de dessin qu’elle a remporté à l’âge de 15 ans. C’est à ce moment que l’aventure a réellement commencé.
Ce concours « Défendons les animaux » était organisé par les biscuits BN et c’est avec les trois compères François de La Grange, Antoine Reille et Maryse Lowenback de l’émission TV « Les Animaux du Monde » que Nadège est partie pour cet inoubliable voyage au Kenya.

Restée discrète dans le monde des arts par excès d’humilité et de timidité,
Nadège Oganesoff a accepté d’éditer, aux éditions Sépia, un livre de ses œuvres dédié aux animaux d’Afrique.
Ce livre est préfacé par 2 grands protecteurs de la nature et des animaux :
Allain Bougrain Dubourg
et
Antoine Reille,
producteur de l’émission «Animaux du Monde» présentée par François de la Grange
(voir leurs préfaces ci-dessous).

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Allain BOUGRAIN DUBOURG
Président de la Ligue française
pour la protection des oiseaux

Il y en a qui se droguent à l’herbe, au football ou au loto, d’autres sont tombés sous la dépendance de l’Afrique.

Je l’avoue, comme Nadège Oganesoff, j’ai, moi aussi, succombé. Les symptômes se traduisent par une irrésistible envie d’apercevoir la fugitive gazelle, de toucher la poussière rouge, d’être éclairé par un coucher de soleil, d’entendre les bruits et les rumeurs d’une faune improbable… Par bonheur, j’ai périodiquement ma dose. Mais il m’en faut toujours davantage. C’est ça, la servitude africaine ! En vagabondant au gré des images conçues par Nadège, j’étanche ma soif, je me soulage du manque, je m’évade.

Non seulement Nadège a su saisir les instants du vivant, mais elle nous les restitue avec l’émotion que les « Curieux de nature » savent engranger. Ainsi, elle réveille nos sens. Effacés peu à peu par le « progrès », qui prétend satisfaire notre confort, ces sens se sont atrophiés. Comme si le besoin de sentir, de toucher, de voir, d’entendre ou de goûter s’apparentait au superflu.
En réalité, les sens constituent une richesse indispensable à la portée de chacun de nous. Et c’est peut-être parce que nous avons pensé pouvoir nous en sevrer que le détachement à l’égard du vivant a pris le pas.

Dès lors, comment s’étonner que l’Arche prenne l’eau, que les espèces s’estompent, que les cultures se métamorphosent ?
En réanimant nos sens, nos émotions, Nadège participe à l’indispensable réhabilitation d’une nature dramatiquement fragilisée. Outre son talent, c’est pour cela que j’aime l’artiste.

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Antoine REILLE
Président d’honneur de la Ligue française
pour la protection des oiseaux
Ancien producteur des « Animaux du Monde »

Nadège avait quinze ans quand je l’ai rencontrée pour la première fois : elle venait de gagner un concours sur les animaux, organisé par une grande marque de biscuits, et, à ce titre, elle était invitée à participer à un voyage au Kenya, voyage que je devais encadrer avec mon ami François de La Grange, alors producteur de l’émission télévisée « Les Animaux du Monde », dont j’étais le présentateur.

Au cours de ce voyage, j’avais pu noter son intérêt pour la faune, mais je n’avais gardé le contact ni avec elle ni avec son père qui l’accompagnait lors de ce voyage. Ce n’est qu’une vingtaine d’années plus tard que je reçus un appel de sa part : elle avait réussi à me retrouver bien que je ne fusse plus alors à la télévision, et elle avait besoin de documents visuels sur les animaux.
Elle vint donc me présenter les dessins qu’elle effectuait à partir de documents réels, dessins qui me frappèrent tout de suite tant par leur exactitude que par la qualité de leur graphisme (ayant eu moi-même un père qui était artiste animalier, je suis particulièrement exigeant en la matière).

Nous avons donc commencé à collaborer : j’ai fourni quelques documents photographiques réalisés lors de mes nombreux voyages animaliers pour « Les Animaux du Monde » ou pour la Ligue pour la protection des oiseaux et j’ai sollicité Nadège pour de nombreux graphiques et cartes destinés à illustrer certains de mes propres ouvrages, qu’elle a toujours réalisés avec beaucoup de talent.

Je suis donc à la fois heureux et honoré qu’elle m’ait demandé de collaborer aux textes du présent ouvrage, dont les premières esquisses et réalisations m’ont tout de suite plu, quel que soit le mode de réalisation utilisé.

La qualité artistique de l’oeuvre de Nadège est aussi de nature à attirer l’attention du public sur ces espèces spectaculaires qu’elle a représentées, par là-même cet ouvrage est de nature à apporter sa contribution à ce vaste édifice qu’est la protection des espèces animales. Et, comme il reste de nombreux autres animaux qui méritent que l’on plaide pour leur cause, je n’ai qu’un souhait : que cet ouvrage soit suivi de beaucoup d’autres, tout aussi esthétiques…